29.10.07

Dix jours plus tard

Cher Monsieur Belle,


Je vous remercie pour votre réponse, d'autant plus que c'est de votre main « propre » que la missive m'arrive. Comprenez mon émoi. Je ne sais si les dessous que je porte, si rarement il est vrai, n'en garderont pas la trace.

Je ne crois pas au hasard Henri, vous permettez n'est-ce pas que je vous appelle Henri ?

Concernant mon langage, il est vrai qu'il est plus adapté, aujourd'hui, aux jeunes gens qui fréquentent mes cours. Je vous promets d'y faire attention à l'avenir, mais une promesse est faite pour être oubliée, n'est-il pas vrai ?

Qu'est-ce que j'apprends ? Seriez-vous homme à vous décourager à la moindre contrariété, ici les kilomètres à parcourir. Cela étant je note tout de même à votre lecture, que vous êtes plus prompt à vous déplacer à Rome que dans le Nord de la France. Il est vrai que l'on a pour réputation la froideur du climat.

Vous m'en voyez désolée. Vraiment. Que n'aurais-je donné, non, offert ! pour vous rencontrer.

Je resterai cependant votre secrète dévouée,
Elisabeth Kubly

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